Puteaux 2014

LA RECONSTRUCTION DU PONT DE PUTEAUX

La décision de reconstruire le Pont de Puteaux a été prise en Avril 1972 par le Conseil Général des Hauts-de-Seine. Les travaux ont démaré en décembre 1975 et ont abouti en juin 1978 à une première étape de mise en service : la ligne du pont amont. En septembre 1980, moins de 5 ans après le début des travaux, l'ensemble des ouvrages est en service. Seuls restaient à réaliser les aménagements paysagers complémentaires dans l'île de Puteaux qui ne pouvaient être entrepris qu'à l'issue du repli total des installations de chantier.
Le coût de l'ensemble du projet se sera élevé à près de 265 MF valeur 1980.

Une nécessité technique et économique

Construit en métal à la fin du 19ème siècle, le premier pont de Puteaux n'était plus adapté aux éxigences modernes :
- sa structure, érodée par le teps, et dimensionnée pour le passage de véhicules hippomobiles, 10 fois moins lourds que les véhicules actuels, menaçait de tomber en ruines ;
- la hauteur libre dégagée au-dessus de la Seine était devenue très insuffisante pour la navigation ;
- aucune extension n'était possible pour le passage des fluides divers, eau, gaz, électricité et PTT alors que l'urbanisation depuis le début du siècle induisait dans ce domaine des besoins de plus en plus pressants ;
- l'important trafic Nord-Sud sur la voie rapide (VRGS) constituait une gêne pour le trafic local du chemin départemental 104 (CD104) et nécessitait la création d'un passage à niveau séparé à la tête de pont.

Un environnement de qualité à respecter

Outre l'esthétique des ouvrages proprement dits, le projet devait s'attacher à respecter le site particulièrement agréable du Bois de Boulogne et à mettre en valeur les espaces verts et sportifs de l'île de Puteaux.

LE NOUVEL OUVRAGE

La géométrie

Pour respecter les gabarits de navigation et les seuils des bâtiments riverains, sans créer des rampes exessives, le nouvel ouvrage a dû être conçu le plus mince possible.

Les caractéristiques

Outre les charges réglementaires, chacun des quatre ouvrages est dimensionné pour une charge permanente de 11,5 T / mètre linéaire tenant compte en particulier des superstructures et des réseaux.
La médiocrité des terrains sous-jacents a nécessité des fondations très profondes (environ 40 m) et les piles ont été dimensionnées pour résister aux chocs des bateaux.
L'extrême finesse du tablier, sa longueur, l'importance des charges, ont nécessité la mise en oeuvre de techniques de pointe, ce qui donne à cet ouvrage un caractère exceptionnel.

L'OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT : A LA FOIS FONCTIONNEL ET ESTHETIQUE

Le pont est constitué de deux demi-ouvrages comportant deux fois trois voies de circulation de 3 m de large, deux trottoirs de 2,75 m et un terre-plein de 2 m.
Chaque tablier se compose d'une poutre caisson dont la hauteur varie de 1,50 m à 3,60 m et qui est utilisée pour le passage des réseaux concessionnaires.
Une passerelle extérieure située entre les ouvrages, sous le tablier, permet le transport des fluides dans les meilleures conditions de sécurité.

L'AMENAGEMENT DES TETES

La capacité des ponts dépend de l'écoulement du trafic à leurs extrémités. Au pont de Puteaux, des souterrains évitent une interruption du trafic de transit sur les voies sur berges et facilitent les échanges en surface.
Côté Neuilly, sur la rive droite, il s'agit d'un souterrain à deux voies (une par sens).
Côté Puteaux, ce sont deux souterrains distincts à deux voies qui ont été réalisés en prévision de l'aménagement de la voie rive gauche de Seine.

LA PRISE EN COMPTE DE L'ENVIRONNEMENT

D'importantes plantations sont prévues sur les rives, mais c'est surtout la mise en valeur de l'île, objet d'une action concertée des Villes de Puteaux et de Neuilly, du Conseil Général des Hauts-de-Seine et de l'Etablissement Public Régional, qui constituera le point fort des aménagements paysagers.
La sécurité et l'agrément de la circulation piétonne sont favorisés par de larges trottoirs et par la séparation, lorsque c'est possible, du trafic routier.
Toutes les dispositions ont été prises, tant par la mise en place de dispositifs de pompage que par la hauteur des murs de quai, pour assurer, sauf crue exceptionnelle, le fonctionnement normal des souterrains, et pour réduire les risques d'inondation des terrains voisins.

LE DEROULEMENT DES TRAVAUX

La nécessité de maintenir les circulations piétonnes et automobiles, la navigation fluviale, et le passage des réseaux des concessionnaires, durant les travaux, a imposé un découpage en phases et un suivi rigoureux de la chronologie des interventions.
L'opération a été découpée en phases fonctionnelles, selon un principe classique de la reconstruction des ponts urbains :
- Travaux préparatoires et fondations ;
- Construction d'une ligne de pont à côté du pont ancien ;
- Basculement de toutes les circulations et concessionnaires sur le nouveau pont ;
- Démolition de l'ancien pont ;
- Construction de la deuxième ligne de pont ;
- Aménagement de l'îe.
Dans un tel programme, les aléas induisent inévitablement d'importants retards et dépenses supplémentaires.
Les risques de glissement des alluvions modernes de l'îlle, les inondations, la non libération dans les délais de certaines emprises et la nécessité de modifier le tracé des réseaux de concessionnaires ont constitué les sujétions techniques principales de ce chantier.

QUELQUES DATES

Début des travaux : Décembre 1975
Mise en service de la première ligne de pont : Juin 1978
Mise en service de la seconde ligne de pont : Juin 1980
Mise en service des têtes de pont : Septembre 1980
Aménagement paysagers : Achévement en 1981

QUELQUES QUANTITES

Terrassement - Remblai...............    150 000 m3
                           - Déblai.................      100 000 m3
Béton armé      - Mur et Radier........     25 000 m3
                           - Fondations...........      15 000 m3
Acier pour béton armé..................           5 000 T (dont 1200 T pour fondation)
Coffrage.......................................            60 000 m2
Palplanches.................................             4 500 T
Assainissement...........................            3 000 ml
Acier pour béton précontraint........ 5 000 000 T.m

COUT ET FINANCEMENT

L'ensemble de l'opération aura coûté aux conditions économiques moyennes de Juin 1980, 264,5 millions de francs, financés à raison de :
- 159,5 millions de francs par le Département des Hauts-de-Seine, Maître de l'Ouvrage ;
- 78,6 millions de francs de fonds de concours de l'Etat (55% par le Ministère des Transports et 45% par l'Etablissement Public Régional d'Ile de France) au titre de l'aménagement de la route nationale 187 ;
- 26,4 millions de francs par une subvention de l'Etat - Ministère de l'Intérieur.
Le coût des ouvrages de franchissement proprement dits représente environ le tiers de la dépense, le reste correspond à l'aménagement des têtes.

Le conseil municipal, de par sa composition, représente le choix des électeurs de notre commune. C'est le résultat de l'expression démocratique du peuple. Pour Puteaux Il en sort un groupe majoritaire, écrasant (53%) et trois groupes d'opposition. Dans l'un de ces groupes se cache "L'INCROYABLE HULK".

Notre Hulk local est une sorte d'Ayatollah Vert, un mélange explosif de Denis Baupin et de Daniel Cohn-Bendit. Il a 36 balais et se prend pour Dieu. Il est ingénieur en électronique dans le secteur médical (une activité écologique sans doute) et il se comporte en despote bio. Nous sommes pour lui des imbéciles inefficaces, des pollueurs en puissance, des nuisibles pour la planète puisqu'on l'a attendu pour agir en faveur de l'environnement. Nous transformons donc, par nos actes éco-citoyens non homologués, le gentil écolo tout calme en monstre vert (de rage) dès lors qu'une initiative n'a pas reçu son aval.

Sa dernière prestation, en séance au conseil municipal, en dit long sur les intentions de cet extrémiste borné. Déjà qu'il sort systématiquement du cadre de l'ordre du jour, alors que celui-ci est fort chargé, pour nous faire du GrébShow (sorte d'agitation verbale destinée à attirer l'attention sur soi et sans aucun intérêt pour la communauté) mais en plus quand il le fait c'est pour dire des conneries.

Dès qu'il l'ouvre c'est pour insulter les élus et le personnel communal en charge, entre autre, du développement durable. Les conneries il ne fait pas que les dire, il les écrit aussi sur le blog à son effigie imposé par son patron.

Petit exemple d'amabilité indigne relevé sur le blog du "Géant Vert" : " Nous constatons avec regret la non traduction dans les actes de la promesse faite par Joëlle Ceccaldi-Raynaud de « travailler avec l'opposition dans la fraternité » : pas de geste d'ouverture du maire envers « Puteaux Ensemble » pour les places dans les conseils d'administration et commissions, alors que nous représentons 1 électeur sur 4 et que nous sommes la 1ère force d'opposition. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a préféré faire l’ouverture avec la liste « Mieux Vivre Ensemble », en lui attribuant 2 places aux conseils d'administration des lycées de la commune. Cette méthode qui vise à favoriser une opposition minoritaire a-t-elle pour objectif de « diviser pour mieux régner » ? ".

Alors déjà : C'est pas joli joli d'être jaloux de son petit camarade Stéphane Vazia, tête de liste du PS. En plus lui, contrairement au géant vert, il a une expérience de terrain (ex-président de la FCPE locale) que Joëlle Ceccaldi-Raynaud valide en lui confiant la représentation de la ville aux conseils d'administration des lycées Voilin et Agora.

Tout le monde ne peut pas se targuer d'être au service des autres en restant au chaud à la maison. Je dit ça parce que je ne me souvient pas d'avoir jamais vu "Hulk" avant son enrôlement dans l'équipe de Grébert. Mais peut être nous dira t-il en quoi a consisté son action pour notre ville en dehors de ses actes de pollutions sonores perpétués à Lorilleux et ses mensonges véhiculés à grand renfort de tract.

De plus « travailler avec l'opposition dans la fraternité » implique un minimum de respect de l'autre. Là pour le coup il est loin du compte l'exité garanti sans OGM qui prend tout le monde de haut. Il pense qu'avant son arrivée rien ne se faisait. Quel prétentieux ! Il insiste "Joëlle Ceccaldi-Raynaud n’a pas compris que l’Agenda 21 est un projet très ambitieux et de grande ampleur. Il faudra corriger le tir. Nous y veillerons." Pour qui il se prend ?
Car, jusqu'à preuves du contraire, ses compétences à lui c'est du vent. Ces propositions c'est du déjà réalisé. Son utilité pour Puteaux... on cherche encore. 

Les 4 autres sbires du groupe ne semblent pas disposés à être plus constructifs.
Alors les cinq "plaisanteries", bloguez tout votre sou pendant que la majorité travaille, de toute façon vous ne savez rien faire d'autre et on attend rien de vous !

Bienvenue dans cette nouvelle rubrique qui vous permettra de découvrir au travers de 3 questions/réponses mes invités.

Aujourd'hui, 3 questions à Olivier Perrault, conseiller municipal de puteaux, membre de la majorité qui a bien voulu essuyer les plâtres et répondre à mes questions. Je l'en remercie beaucoup car l'exercice est plus difficile qu'il n'y paraît.

Puteaux 2014 - Pourquoi vous investir dans la vie locale ?

Olivier Perrault - Permettez-moi d’abord de me présenter.
J’ai 40 ans, je suis un homme marié et je suis le père de 3 enfants. Impliqué fortement dans mon quotidien de « chef de famille » je suis attentif à tout ce qui constitue mon environnement. Je fais particulièrement référence à la vie scolaire, la sécurité routière, la vie sportive ainsi qu’à tout ce qui touche à mon quotidien de « consommateur » de proximité. Et comme tout citoyen ordinaire j’ai un avis sur chacun de ces thèmes.
Ce qui me différencie ensuite c’est mon envie de participer à l’amélioration du système, non seulement pour mes proches mais aussi me faire l’écho du plus grand nombre. A noter avant tout que je suis un fervent défenseur de ce qui existe déjà et qui me comble parfaitement.
Putéolien depuis plus d’une décennie j’ai appris au fil des jours à apprécier ma ville. Et j’y inclus bien évidemment les habitants. J’ai trouvé une réelle harmonie à Puteaux et je souhaite qu’elle demeure. Par conséquent et tout naturellement, en partant de ce constat, j’ai décidé d’aller sur le terrain et de m’investir dans la vie locale.

P2014 - Comment voyez-vous le rôle de conseiller ?

OP - Quant à mon rôle de conseiller, si tant est qu’il s’agisse d’un rôle, sachez que je ne suis pas en représentation.
J’ai soutenu pendant toute la campagne une candidate qui mettait en avant un programme. Et ce programme nous allons le réaliser. Ce programme auquel je crois et auquel la majorité des Putéoliens à donner son adhésion, nous allons le réaliser.
Je n’oublie pas mes petits camarades du Conseil Municipal car nous sommes une équipe. Cette équipe qui a été constituée pour sa diversité et sa pertinence à appréhender un ensemble de problématiques. Ensemble nous allons soutenir notre Maire et ses Adjoints. Nous allons répondre présents à chaque instant de sa mandature et surtout nous allons être solidaires.
Nous avons à l’esprit que nous agissons pour tous nos concitoyens. J’ai pris aujourd’hui la responsabilité de défendre l’intérêt général.

P2014 - Pourquoi soutenir JCR ?

OP - Je suis principalement en parfait accord avec sa politique et j’appuie sa volonté pour la mise en application de celle-ci.
Je n’oublie pas que le programme a été établi en tenant compte de l’avis de chacun de nos Putéoliens, preuve que nous avons à faire à une grande démocrate.
Ensuite, et il ne faut pas l’oublier, Joelle Ceccaldi est une femme ! Et je la soutiens en tant que telle. A mon sens Puteaux doit absolument répondre aux attentes de celles qui vivent le plus notre ville. Je parle de celles qui animent nos foyers : nos épouses, nos mères et nos grands-mères, ainsi que nos filles. Je fais parti de ceux qui pensent que la femme est l’avenir de l’homme. Donc Joelle Ceccaldi représente l’avenir.

Pour finir, un mot comme militant actif à l’UMPuteaux. J’ai soutenu mon candidat puisqu’il a été désigné par les instances de notre mouvement et j’estime important d’appartenir à un mouvement politique. Important car cela donne une légitimité dans le long terme.